Dans quel pays étranger faut-il s’implanter ?
La question se pose rarement dans ces termes.
Elle ne se pose pas du tout pour les quelques pays mis au ban des nations et contourner ce genre de règle – en implantant une société dans un pays « neutre » – pourrait mettre en danger la survie de votre entreprise, exposer ses dirigeants à des poursuites pénales, etc. Par ailleurs, les services publics et diplomatiques français tiennent régulièrement à jour des fiches économiques et publient en ligne un état de « dangerosité » des différents pays du monde.
En dehors de ces cas, l’implantation étant le résultat d’un processus de longue durée, le choix du pays d’accueil s’impose souvent avec le temps, en fonction des « opportunités », des objectifs déjà atteints et des difficultés rencontrées.
Le pays le plus « propice » est celui dans lequel les retombées seront les meilleures, compte tenu des possibilités concrètes d’en récolter les fruits localement et en France dans des conditions acceptables. Ce qui oblige parfois à des renoncements. Il est plus « simple » techniquement de créer et de suivre la filiale d’une société française dans un pays membre de l’Union européenne que dans un pays du Commonwealth ou dans certains pays du Asie du sud-est.
L’appui d’avocats d’affaires est évidemment le meilleur moyen de réaliser votre implantation dans les meilleures conditions.
Pierre Grenier – Avocat